Un voyage de la mémoire n’est jamais un voyage de la mémoire de plus.
C’est une ascèse nécessaire pour ne jamais oublier que l’innommable est toujours possible. Ce que les nazis et l’extrême droite allemande aidée par ses homologues européennes ont pu faire peut toujours se reproduire sous une forme ou une autre. Le ventre de la bête immonde est toujours fécond. Depuis la dernière guerre, il ne l’a même jamais été autant.
Cette année, en compagnie de Sami, c’est avec les élèves du collège Saint Barthélemy du 5e canton que j’ai accompli le périple Auschwitz-Birkenau en terre polonaise. Et c’est avec mon collègue conseiller général d’Antibes Eric Pauget et l’inspecteur d’académie que j’ai déposé la gerbe des Alpes-Maritimes sur la dalle-souvenir française du mémorial du camp.
Et, bien sûr, je n’ai pas oublié de rendre visite à « la femme au verre de vin » (voir sur ce blog le billet du 13 février 2013) avec son sourire tendre et complice qui défie pour l’éternité l’inhumanité de ses bourreaux.
Lehaim, semble dire cette femme…
Bonne santé et à la vie !
Poignant !!!
Trop émouvant !!!
Les images sont là (les barbelés, le froid, la neige, les ombres des prisonniers même), les récits sont là, – qu’ils prennent la forme du témoignage ou aient recours à la fiction pour transmettre la vérité des camps -, pour dire le processus de déshumanisation et l’indicible. Pourtant, ce qui a été vécu là, l’invivable, reste inimaginable.
La femme au verre de vin. Il y a tout sur cette photographie, une émotion intense et la folie des humains. A la votre Madame, nous ne vous oublions pas !
Je crois qu’on a tous un peu d’Auschwitz dans notre cœur quand on quitte ces lieux .
Plus jamais ça !!!!
La neige si pure couvrant ces horreurs …
A la vie pour cette femme heureuse pour tout les victimes des nécrophiles et pour nous dans le présent C’est la vie la vie la VIE c’est cela Patrick Walz : Lachaïm!