Dans le cadre très « Saint Germain des Près » du JAM dans le quartier de la piétonne, le Chocolat littéraire de l’association Brasilazur était consacré à « Baie des Songes » au prétexte (bien sympathique) qu’une séquence d’une des nouvelles se passe à Rio de Janeiro. Malgré la conjonction bien française vacances-pont-week end les fidèles de l’association étaient présents.
Avec talent et bienveillance, la présidente Filomena Iooss a passé l’ouvrage aux rayons X. Du coup l’auteur en a appris de belles sur lui-même ! Comme quoi la critique littéraire peut vous faire économiser le psy…
Il fut notamment question d’engagement et de destin ; de quoi rentrer chez soi tout songeur après toutefois une belle séance de dédicaces.
Ajouté le dimanche : suite à cette présentation, on peut trouver une critique sur le site « Littérature portes ouvertes«
Musique et littérature, décidément, le JAM devient incontournable !!
J’ai donné récemment à mes élèves un tel sujet de réflexion : l’artiste est -il maître de son œuvre? Eh bien…aucun ne s’est contenté d’en rester à l’évidence d’un oui! On en revient un peu inévitablement ( entre autre ) à l’idée que le moi n’est pas maître dans sa propre maison. Mais comme il existe d’autres royaumes et apparemment aussi des principautés…
Joli Vero …surtout le coup de la Principauté !
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Merci encore pour être venu parler de votre livre et pour votre dédicace.
Et oui, les mots sont libres, la lecture aussi et l’oeuvre créée a sa propre vie. Certains même se désespèrent de ne pouvoir être maître de ces mots: « La parole humaine est comme un chaudron fêlé où nous battons des mélodies à faire danser les ours, quand on voudrait attendrir les étoiles ».
Delphine, ne me dis pas que tu es (encore) en train de relire Mme B. ?