Ce dimanche, salon du Livre de Monte Carlo (« 4èmes rencontres littéraires Fabien Boisson ») dans le cadre VIP du Méridien Beach Plaza sous le patronage – excusez du peu – de SAS le prince Albert qui d’ailleurs le même jour baptisait ses niards (ce qui n’a pas dopé la fréquentation du salon pendant la matinée).
Un salon aux accents russophones que ce soit dans le public ou chez les auteurs. Ainsi, mon voisin, le mystérieux Victor Slipentchouk à la barbe blanche façon Tolstoï qui s’est révélé être un adepte du réalisme synergétique (mais si…). Le monsieur n’était pas seul puisqu’il bénéficiait du concours d’un traducteur, de deux secrétaires et d’un garde du corps à côté duquel Stallone aurait fait figure d’adolescent anorexique.
Pour le reste, j’ai eu le plaisir de retrouver mon vieux complice des salons, Roger Aïm (avec un nouveau livre sur Aloysius Bertrand et son Gaspard de la nuit), de faire connaissance avec la sympathique Murielle B qui dénonce la montée en puissance du burnout dans les entreprises (J’ai suicidé mon boss) et d’écouter Boris Cyrulnik et un autre ami, Raphaël Monticelli. Tout en dédicaçant Baie des songes et Fragments de Nice.
Oh ! Ses « niards » ! Est-ce vraiment digne de vous ?
« niards » n’est pas une expression péjorative
Non niards c’est pas beau et pas gentil pour le Prince, moi suis monégasque de coeur mon mari travaille à la SBM en plein carré d’or, chef caviste chef économe son patron c’est le Prince pour ainsi dire. Ce dernier est très simple vous savez, s’ il n’y avez eu cet événement il serez peut-être passé et là vous aurez pas dit niards hi! Hi !
Nous on est très famille princière tous les gens qui y travaillent le sont.
S’ Ils exigent l’excellence en tout ils sont très sérieux et reconnaissent le mérite.
Dommage pour vous je comprends votre désappointement. …
je dis « niard » pour n’importe quel gosse pourquoi pas ceux là ? quant au Prince que je ne connais pas je ne vois pas pourquoi il serait hostile au langage populaire voir argotique…
Moi c’est comme cela que j’appelle le mien !
Bravo pour la caricature c’est trop bien trouvé
Ah ! non ! c’est un peu court, jeune homme !
On pouvait dire… Oh! Dieu!… bien des choses en somme.:ses bébés ,ses enfants;ses jumeaux..
ses lardons…ses mioches…
Ses héritiers 😀
Sa progéniture…. Ses rejetons…
Heu….
Leurs z’altesses ?
Et en cas de superformes, rajouter « sérénissimes »… !
Ca en jette non ?
Me retrouvant entre Patrick et Murielle B, le hasard objectif a bien fait les choses et « sauvé » ma journée princière.
J
Je suis en train de penser que mes gosses doivent être complètement traumatisés…Je les appelle… Oh, je ne peux l’avouer ici ! Mais je peux quand même dire que j’ai même tendance à rajouter l’adjectif « sales »…. ou « petits » (humiliant ?) « Oh ! les sales…., ou Oh ! Petits….., radinez-vous ! » Pas digne de moi ? Et pourquoi ?
Il y a aussi chiards, morveux, mouflets, moutards, marmailles….et bien alors Patrick on en oublie !
a delphine ..ils liront Boris Cyrulnik !!
Ca tombe bien ! On a toute la collec’! 😉
De toute façon un recueil de nouvelles c’est un groupuscule de gavroches littéraires, une assemblée anarchique d’héritiers sans le sou ou encore des nébuleuses de poëtons imprimés et ce serait difficile à dire des enfants princiers!
Ah vous dites niard pour tous les gosses ok ok !
Je sais pas si le Prince aime Audiart mais je sais qu’il boit des jus de fruits frais sans pulpe chut je peux pas en dire plus, c’est un être humain comme nous tous il n’a pas choisi d’être Prince alors que vous, vous avez choisi votre profession.
Pour tout l’or du monde je ne voudrais pas être à leur place. Ils ne sont pas libres. Nous
si !
Nous on peut se balader dans la rue tranquille eux non!
Cela n’a pas de prix à mon avis.
Ceci dit Patrick Mottard j’aime bien comme vous écrivez et je suis du genre sincère…