Questions tranquilles mais essentielles à Emmanuel Macron

macron

Il y a un étonnant phénomène Macron, qui peut le nier ? De meetings survitaminés en sondages flatteurs, la candidature d’Emmanuel Macron bénéficie d’une incroyable dynamique.

Et à l’évidence ce qu’il dit est souvent intéressant (j’ai lu son livre « Révolution »). Comme, par exemple, lors de son discours de Lyon, hier soir, quand il rend un hommage appuyé à ceux qui ont mené bataille pour la loi de 1905, la contraception ou le droit à l’avortement. Idem quand il se félicite du discours de Chirac au Vel’d’Hiv. Dans la même veine, louer à la fois « L’attachement indéfectible des centristes à l’Europe », « le gène du rassemblement des gaullistes » et « La défense de la laïcité par les radicaux de gauche et de droite »est une belle profession de foi même si elle est un peu oublieuse de la question sociale.

Mais quelle que soit notre impatience à éviter un second tour Le Pen-Remplaçant de Fillon, il va falloir nous répondre à quelques questions essentielles qui vont au delà d’un positionnement aimable et somme tout sympathique.

Pour ma part, j’en poserai trois, à mes yeux essentielles.

  • Comment tout en étant un pur produit du système (jusqu’à la démission du gouvernement) s’en abstraire pour avoir la crédibilité du réformateur qui en corrige les rigidités et les injustices?
  • Comment traduire dans un véritable programme cohérent mais obligatoirement clivant des analyses pertinentes mais souvent floues ? 
  • Avec qui appliquer ce programme quand on ne s’appuie pas sur une formation politique mais sur une nébuleuse idéologiquement très composite ?

Loin de moi l’idée de faire un procès d’intention au candidat en pensant qu’il n’a pas prévu de répondre à ces questions. Mais le temps presse, dans onze semaines c’est le premier tour !

 

 

A propos Patrick Mottard

Enseignant à l'Université de Nice (droit public) Président de l'association Gauche Autrement Président du Parti Radical de Gauche 06 Délégué régional du Mouvement Radical/Social-Libéral
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33 commentaires pour Questions tranquilles mais essentielles à Emmanuel Macron

  1. Emmanuel dit :

    Macron c’est que de la com et il ne faut pas qu’il nous prenne que pour des ….

  2. Cosmos dit :

    Ralliement de M. Mottard à M. Macron dans 5, 4, 3, 2, 1… 😀

    « Comment tout en étant un pur produit du système (jusqu’à la démission du gouvernement) s’en abstraire pour avoir la crédibilité du réformateur qui en corrige les rigidités et les injustices ? »

    M. Macron n’est pas hors système, c’est bien là son imposture et vous l’avez vous-même remarqué. Par conséquent, si par malheur il venait à être élu, il ne réformerait que pour servir les intérêts de ceux qui le financent actuellement (le système donc).

    « Avec qui appliquer ce programme quand on ne s’appuie pas sur une formation politique mais sur une nébuleuse idéologiquement très composite ? »

    Avec le PS, PRG,et une partie de l’UDI, voyons. Si par malheur M. Macron venait à être élu, nombre de socialistes et de radicaux viendraient à la soupe. Ils ont déjà commencé. MM. Castaner (votre tête de liste l’an dernier) et Collomb ont déjà montré l’exemple. D’autres suivront.

    M. Macron est un râteau qui charrie du sable (des idées peu approfondies) et des feuilles mortes (des députés et personnalités qui ont vendu leurs idéaux au libéralisme et à la politique marketing).

  3. Anne-Marie Lucchini dit :

    trés indulgent pour son bouquin Révolution (titre accrocheur) mais assez vide et les chapelets démagogiques , une petite couche de Laïcité, une de Gaullisme, Le droit à l’avortement et bientôt il saluera pour nous Badinter etc….sans parti certes mais pas sans soutien, ni sans moyens financiers…

    • bernard gaignier dit :

      Donc si je comprends bien il eut été mieux qu’il renie la laîcité, renie le gaullisme, condamne l’avortement et crache sur Badinter….Ben oui il a des soutiens… et les moyens financiers avec de nombreux donateurs…dont moi…

  4. bernard gaignier dit :

    Moi les leçons de morale à la Cosmos je n’en ai que faire…..Trop facile de se cacher derrière un pseudo pour se poser en moraliste.. ça évite peut être de comparer la pratique à la leçon de morale…
    Pour le reste je revendique ma position sociale démocrate et pense que ce sont les entreprises qui créent de l’emploi et que dans un univers concurrentiel il faut donner aux entreprises les moyens de les affronter et c’est pour ça que dans le passé j’ai soutenu DSK contre Ségolène. Et j’étais prêt à le soutenir contre Hollande s’il n’y avait pas eu les événement new yorkais.
    Et je pense que Macron est celui qui se positionne le mieux sur ce créneau. C’est pour ça que j’ai appuyé sa loi ainsi que la loi travail (avec la CFDT d’ailleurs).
    Je n’ai jamais compris l’espèce de complexe que fait toujours l’aile gauche du PS (ceux que Mitterrand taxait de vrais petits bourgeois qui se prennent pour Lenine) par rapport à la gauche de la gauche (qui s’est tellement trompé en dans l’histoire en communiant dans Staline, Mao Chavez et consorts)….
    Il a eu raison de quitter le gouvernement et de ne pas participer à une primaire car il aurait eu contre lui tous les malfaisants de la gauche de la gauche .
    Le programme rassurez vous c’est pour bientôt….
    Et Manu tu as tort une fois de plus (la précédente c’était sur Renaud……). ce n’est pas que de la com. Il suffisait de l’écouter il y a 3 jours sur la matinale de france inter. Sur l’Europe, sur l’accueil des migrants sur la culture…..
    Au moins il n’aura pas le procès en trahison de la gauche de la gauche qui elle n’a que l’impuissance de son discours. De Podemos à Tsirisas elle démontre qu’elle ne sert à rien. Se coltiner avec le réel pour aller à l’idéal, c’est la voie sociale démocrate.
    Hamon ne fera rien; Melenchon non plus…..Macron apporte quelque chose de neuf et casse les codes habituels. Je ne suis pas « béat », mais j’aime bien. Pour la majorité. Pas de problème s’il est élu président les candidats estampillés en marche auront la majorité et le PS deviendra groupusculaire……

    • Emmanuel dit :

      Renaud a la voix cassée mais Macron il casse pas des briques…et encore moins des codes !

    • Cosmos dit :

      Je ne fais aucune leçon de morale. Vous avez vos idées, j’ai les miennes. Je respecte cela. Je vous demande d’en faire autant.
      Dire qu’un mouvement politique ne « sert à rien » me paraît très grave. Drôle de conception de la démocratie.
      Quant à invoquer la CFDT comme caution de gauche, on croit rêver. 😀

    • Bernard Gaignier dit :

      Cosmos demande de respecter les autres lui qui sous couvert de l’anonymat ne respecte surtout pas ceux qui ont une conception différente de la sienne sur la gauche. Quand on donne des leçons…on a au moins le courage de dire qui on est. Sur la CFDT, je ne m’en sers pas de caution de gauche, je considère que c’est un grand syndicat à qui de nombreux salariés notamment font confiance et qui a fait plus avancer les choses que la CGT. J’ai probablement une grande différence avec vous (le garant de la vraie gauche) c’est que j’ai passé 15 ans à la CGT et 20 ans à la CFDT…Et encore une différence avec vous c’est que plein de gens me connaissent et peuvent vérifier tandis que vous?????

    • Cosmos dit :

      Je le répète, je ne donne pas de leçons. Je respecte vos opinions, bien que je sois loin de les partager. C’est cela, la démocratie.
      Quant à l’anonymat, c’est mon droit le plus strict. Vous n’avez que ça comme arguments ?
      Je n’ai pas une bonne image de la CFDT car elle a soutenu sans contre-partie la catastrophique réforme du collège de Mme Vallaud-Belkacem. Idem récemment pour la Loi El Khomri où la CFDT a fait mine de se fâcher lors de la première version du texte avant de signer et d’assurer la promotion de la deuxième version, prétendument édulcorée.

      Une image qui tourne beaucoup sur les réseaux sociaux : http://www.la-boutique-militante.com/2782-large_default/badge-cfdt.jpg

  5. Si l’on en croit les sondages, M L Pen et Macron sont à ce jour les plus susceptibles de rester en Lice pour le second tour… Alors que faire ? Ne pas voter ? voter blanc ? Alors que le risque d’une présidente FN existe plus que jamais (cf. Trump !)
    Macron, ce sera quand même moins catastrophique que les Sarl familiales Le Pen ou Fillon…
    Mais attention : la défiance de nos concitoyens envers la classe politique (et médiatique) dans son ensemble a atteint un tel niveau qu’un assainissement de notre vie publique s’impose. Les timides réformes qu’on nous a servi jusque là n’ont pas été inutiles (non cumul des mandats, un peu plus de transparence…) mais les affaires Fillon et le Pen (au parlement européen) montrent bien que nous sommes encore très loin du compte. Il faut des propositions d’exigences morales et éthiques pour refonder la confiance entre les citoyens et les gouvernants.
    Il faudrait aussi qu’enfin nous réformions ce système absurde et unique dans les grandes démocraties d’élection d’un monarque républicain doté de bien trop de pouvoirs face à un parlement pléthorique qui d’ailleurs doit, lui aussi, se réformer en profondeur….
    Bref tout comme l’élection de Trump et le Brexit peuvent inciter l’Europe à se renforcer, espérons que cette campagne présidentielle dramatiquement atypique permettra des avancées démocratiques indispensables à notre vie politique au XXI° siècle.

    • Cosmos dit :

      Vous croyez encore les sondages, vous ? Pas moi.
      Si par malheur il y avait un second tour Le Pen / Gattaz euh Macron, eh bien je voterais blanc.

  6. bernard gaignier dit :

    Manu il y a une troisième fois ou tu t’es trompé en 2002.. en votant Chevènement.. et comme tous les parsos cosmus de l’époque qui ont attaqué Jospin car n’ayant pas un programme socialiste alors qu’il avait un excellent bilan. et grace à votre esprit d’avant garde Jospin a été battu et on a eu Chirac…. Leçon à méditer

    • Emmanuel dit :

      Sauf que Chevènement il avait un passé et un programme !

    • bernard gaignier dit :

      Sauf que n’ayant pas voté pour Jospin tu as eu Chirac….Quant à Macron mieux vaut avoir un avenir qu’un passé. Quant à Melenchamon ils ont un passé et aucun avenir…

    • Cosmos dit :

      On doit voter pour les idées auxquelles on croit et non pour éliminer les moindres maux. Un mal reste un mal. C’est ma vision. Vous aimez bien vous faire tromper électoralement. Après Chirac, Estrosi l’année dernière… Who’s next ? 😉

    • Bernard Gaignier dit :

      Il y a plein d’années les parsus cosmos de l’époque renvoyaient dos à dos les fascistes et les sociaux fascistes…..résultat???

  7. Emmanuel dit :

    Bernard, que penses-tu d’un nouveau soutien de Macron , une chiraquienne pur sucre, Line Renaud ? C’est l’avenir ?

  8. Patrick Mottard dit :

    Manu je préfère le soutien de Line Renaud à celui du CCIF !

  9. Dominique Dufour dit :

    Énoncer un programme! N’est-ce pas faire partie du Système?

  10. Bernard Gaignier dit :

    Il ya ceux qui ont un programme et ne l’appliquent pas (Hollande), ceux qui ont un programme et ne seront jamais en capacité de l’appliquer car irréaliste (Melenchamon) et celui qui n’a pas de programme et qui l’appliquera (rires)

  11. Marc CONCAS dit :

    Mon cher Patrick.

    Je soutiens MACRON depuis la création d’EN MARCHE en avril 2016. Je vais tenter modestement de répondre à tes 3 questions.

    1ere question : Comment tout en étant un pur produit du système (jusqu’à la démission du gouvernement) s’en abstraire pour avoir la crédibilité du réformateur qui en corrige les rigidités et les injustices?

    Le système c’est ce qui permet aux partis politiques d’organiser la vie publique. Nous en connaissons bien les rouages. Les partis recrutent les élites et les cadres intermédiaires qu’ils placent aux divers échelons, le tout avec une force militante destinée à permettre aux élites de conserver les fonctions attribuées.

    Ainsi, un énarque fraichement sorti de l’école intègre un grand corps de l’Etat tout en militant au sein de la formation politique de son choix et il gravit progressivement les échelons de la vie publique soit par l’élection, soit par la nomination.

    Emmanuel MACRON n’a pas échappé à la règle. Il est énarque et de gauche, membre du Parti Socialiste de 2006 à 2009, et après une expérience professionnelle dans la banque, il a été recruté par l’Elysée en qualité de conseiller, puis nommé Ministre de l’Economie du gouvernement Valls.

    EM, homme du système, a cependant décidé de s’en affranchir en faisant un constat simple : les partis politiques sont des machines parfaitement rodées à conquérir le pouvoir mais incapables de l’exercer.

    Le jeu des alternances a démontré que de 1981 à 2017, gauche et droite ont réussi à conquérir le pouvoir sans réussir à inscrire leur action politique dans la durée. Confrontés à l’exercice du pouvoir, ils ont tous échoué et montré leur incapacité à transformer en profondeur la société française. (Sauf peut-être pour le premier septennat Mitterrand, riche en avancées de toutes sortes)

    Les partis politiques français n’ont pas la culture du compromis et le seul moment assez riche de la vie publique fut la période du deuxième septennat de Mitterrand et la désignation de Rocard en qualité de premier ministre. C’est d’ailleurs à cette époque que j’ai adhéré au PS et j’ai rejoins le courant rocardien.

    De juin 1988 à mai 1991, Rocard va gouverner avec une majorité relative à l’assemblée. Cette situation va le contraindre à rechercher le compromis avec les centristes, ce qui permettra l’adoption de plusieurs lois importantes. Cette période fut très riche en avancées sociales et l’économie française tournait à plein régime (croissance à 4,4 %, la où l’Allemagne était à 3,9 et l’Angleterre à 2,5)

    Mais les querelles d’égo vont prendre le pas sur l’intérêt supérieur du pays et l’expérience Rocard va tourner court sans que l’intéressé lui même n’ait compris les motifs de son limogeage.

    Et après ?

    Ce ne fut qu’une séquence d’alternances successives, avec toujours à la clé un chômage en hausse, et un endettement qui ne cesse de se creuser.

    La vie politique française a donc besoin d’un électrochoc salutaire et toutes les conditions semblent réunies pour dépasser les vieux clivages réducteurs afin d’en créer un nouveau : le clivage entre les progressistes et les conservateurs.

    On peut donc être un pur produit du système et vouloir une transformation profonde des règles.

    2eme question : Comment traduire dans un véritable programme cohérent mais obligatoirement clivant des analyses pertinentes mais souvent floues ?

    Le programme de EM est en court d’écriture et il sera dévoilé à la fin du mois de février, soit deux mois avant le premier tour de l’élection présidentielle ce qui est largement suffisant.

    EM a déjà donné de nombreuses pistes.

    (réduction par deux du nombre d’élèves des classes de CP et CE1 en zone prioritaire, 10.000 policiers de plus affectés à une police de proximité, chèque culture de 500 € par an pour tout jeune de plus de 18 ans, mise en œuvre d’une politique de défense et d’une politique environnementale à l’échelon européen, suppression du RSI et réduction des charges sociales pour les bas salaires afin de restituer du pouvoir d’achat, etc… Je t’invite à te rendre sur le site dénommé VISION MACRON qui retrace toutes les propositions connues à ce jour.)

    C’est donc un véritable contrat avec la Nation qu’EM veut présenter, et loin d’être floues, il s’agira de mesures extrêmement précises. Nous aurons l’occasion de les détailler à la fin du mois, si comme je l’espère ton blog y consacrera un article.
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    3eme question : Avec qui appliquer ce programme quand on ne s’appuie pas sur une formation politique mais sur une nébuleuse idéologiquement très composite ?

    Patrick, de quelle nébuleuse parles-tu ?

    Tu es membre du parti radical que tu présides sur le plan régional. Tu n’ignores pas que de nombreux radicaux ont rejoint EM. De nombreux socialistes ont également fait cette démarche ainsi que des centristes du MODEM et de l’UDI.

    Ta question est mal posée car elle est posée par le représentant d’une formation politique, avec le prisme déformant des partis et leur logique d’affrontement.

    Sais tu que la grande majorité des militants d’EN MARCHE sont des gens qui n’ont jamais adhéré à quelque mouvement politique que ce soit ?
    Sais tu que lorsque nous nous réunissons dans nos fameux comités, il m’arrive, sur 100 personnes présentes, de n’en connaître que 4 ou 5 ?
    Je vois des gens de tous âges, de toutes conditions, à qui EM a donné envie de s’engager en politique et qui sentent qu’un vent nouveau souffle dans le pays.

    Ces adhérents ont aussi été séduits par le mode de désignation des candidats aux élections législatives, qui impose (même aux députés sortants) d’envoyer un CV, une photo et une lettre de motivation. Seront prioritaires dans le choix, les personnes non titulaires d’un mandat électif et surtout de sexe féminin.

    Comment faisions nous à l’époque où nous étions au PS ?

    Nous le faisions sans prendre en compte le talent, la notoriété ou l’encrage local du candidat mais uniquement en tenant compte des courants du PS, le pouvoir n’étant pas entre les mains du meilleur mais de celui qui détenait le plus grand nombre de cartes d’adhérents afin de s’assurer une longévité sans faille. Je connais parfaitement tout cela puisque j’ai passé 25 ans de ma vie à me prêter à cet exercice ridicule.

    Tu connais aussi parfaitement cette réalité et c’est pour cela que tu l’as quitté.

    Le PS a t-il changé depuis notre départ ?
    Non bien sur, puisque le mot d’ordre est : que rien ne bouge.

    Et voilà que Macron arrive avec l’envie de faire bouger les choses en réussissant la performance d’agréger des hommes et des femmes d’horizons différents. Et au nom des vieilles logiques partisanes, il faudrait refuser cela ?

    Mon choix est fait et depuis longtemps.

    Je suis convaincu des hommes et des femmes de bonne volonté, de droite comme de gauche, peuvent autour de Macron, construire une plateforme de gouvernement avec un contrat passé avec la Nation, aller aux élections législatives pour constituer une futur majorité de progressistes, allant des socialistes au centre droit, avec l’envie non seulement de conquérir le pouvoir, mais aussi et surtout, de l’exercer dans la clarté d’un contrat passé avec la Nation.

    Je guette avec impatience ta réponse et peut-être aussi, ton soutien !

    Amitiés.

    Marc CONCAS

  12. ricciarelli dit :

    1 Comment tout en étant un pur produit du système (jusqu’à la démission du gouvernement) s’en abstraire pour avoir la crédibilité du réformateur qui en corrige les rigidités et les injustices?
    – Soit, sauf que si on parle d’ancienneté c’est celui de tous les candidats du « système » qui en fait parti depuis le moins longtemps.
    Pour rappel il n’est pas élu, ce qui est un reproche pour certains et une preuve du hors système pour d’autres.
    2 Comment traduire dans un véritable programme cohérent mais obligatoirement clivant des analyses pertinentes mais souvent floues ?
    Le programme sera forcément clivant, pour ceux qui sont de GAUCHE ou de DROITE ou AILLEURSPOLITIQUE mais peut-être pas pour les autres.
    Pour ma part, je pense qu’il y a de bonnes idées chez Marine LEPEN, comme chez JL MELENCHON, comme chez Benoit HAMON, comme chez Francois FILLON.
    Alors, monter un programme avec un rassemblement de ces bonnes idées me convient tout à fait.
    Le flou est aussi la qualité de ce qui est nouveau et donc en cours de finalisation par opposition à ces vieilles idées claires répétées campagne politique après campagnage politique depuis de nombreuses nombreuses années.
    3 Avec qui appliquer ce programme quand on ne s’appuie pas sur une formation politique mais sur une nébuleuse idéologiquement très composite ?
    Avec tous ces français électeurs, non membre d’un parti politique et ils sont plus nombreux que les autres dont le vote a la même valeur que celui des autres …….
    Seuls les médias et les politiques surtout peuvent nous faire croire dans un pays démocratique que la formation politique est indispensable à la réussite d’une candidature.
    Prouvons le contraire on peut le faire.
    En conclusion voila une candidature qui met en avant bien des contradictions ;
    il fait parti du sérail mais pas suffisamment pour être crédible car il n’a pas de parti politique derrière lui mais ……….mais ……oui OSONS, BOUGEONS, CHANGEONS enfin.

  13. Valerie Mialy dit :

    Personnellement, je serai peut-être contrainte à voter pour lui. Néanmoins, compte tenu de ce que j’ai pu lire sur visionmacron.fr en matière de laïcité, de sécurité et de terrorisme, il faut absolument que ceux qui se rallient à son panache multicolore, fassent un travail en amont du programme pour atténuer la naïveté macronienne.
    « Laissons les Français musulmans prendre leurs responsabilités en toute transparence. Aidons-les en sortant aussi de nos réflexes historiques, de nos défiances. Aidons-les en coupant les ponts à des organisations parfois occultes, à des modes de financement inacceptables, à des comportements tout autant inacceptables. » J’attends avec « impatience » son programme en ces matières…

  14. ricciarelli dit :

    J’ai la même attente que Valérie Mialy en ces matières.
    Après avoir dénoncé l’angélisme du PS en ces matières, ce sera pour moi l’une des conditions essentielle de mon vote définitif pour MACRON.

  15. Patrick Mottard dit :

    Ricciardelli on n’est pas toujours d’accord mais là nous le sommes ! Valerie on presque toujours d’accord et là encore nous le sommes !

  16. chris06 dit :

    Macron Hamon Mélenchon pièges à …
    Trois rois mages!
    Le petit dernier étonne d’autant plus que ses 2 voisins sont de piètres magiciens.
    Le second est en apprentissage : il ne sait faire qu’un tour de magie, il sort de son chapeau le lapin du revenu universel.
    Le troisième a plus d’expérience : il éblouit le bon peuple avec son hologramme : camarades, je sais me multiplier, je maîtrise la troisième dimension, une fois père de la nation, je ferai des miracles…
    La jeune étoile filante EM est la plus « crédible » de cette Trinité galactique : expert en couture, sa spécialité est le patchwork cousu mains, 1 carré de medef , 3 de Hollandisme, j’ajoute une frange d’économie numérique, je raccorde avec un liseré d’aide à la création start-up et …et je m’en vais vendre mon œuvre au bon peuple, avec une rhétorique ciselée comme un joyau.
    Un programme, non point! Nous y réfléchissons…Revenez dans quelques semaines, nous en offrirons la primeur…
    Dans ce cosmos un peu vide, EM a toutes ses chances : les medias subjuguées lui déroulent nuit et jour leur tapis rouge, il leur faut à tout prix créer un héros :
    « Natura abhoret vacuum »

  17. chris06 dit :

    C’est jour de fête : voici un cadeau pour les mauvais élèves qui se posaient -encore!- question sur le programme d’EM. Donnez votre langue au chat, et lisez ci dessous les réponses :
    a) comment le programme a-t-il été élaboré : il découle d’un « diagnostic de l’état du pays »,
    b) quel est l’objectif numéro 1 : porter « une ambition pour la France de demain »
    c) . . . . . . l’ objectif 2 : produire des « changements concrets pour la vie quotidienne »
    4) comment (1) ? par « des mesures de politiques publiques »
    5) comment (2) ? en s’appuyant sur « des priorités pour le quinquennat », sur « une stratégie pour transformer le pays » sur une « méthode de gouvernement ».
    La leçon est comprise cette fois-ci? Comment non!!!!
    Si l’un de vous doute encore, il va au piquet direct. Mauvais élève!!!

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