Dans la petite République de la permanence du 10, avenue Cyrille Besset, Richard Martinez a toujours eu un rôle à part.
Politiquement, il a souvent été le chef d’orchestre de la communication et de l’organisation matérielle de nos campagnes électorales. Théâtralement, il était le régisseur imaginatif et talentueux des spectacles du Petit Théâtre des Affranchis (il y a un mois encore avec la régie assez complexe de « Travel anecdotes »).
Avec le soutien sans faille et sous le regard parfois tendrement ironique de son épouse Véronique, il a été l’homme ressource de notre groupe atypique toutes ces dernières années.
« Hélas ! » l’Education Nationale reconnaissant enfin les mérites de ce passionné de pédagogie, a décidé de lui confier une importante mission : créer une école française de toute pièce… au Chili ! Précisément, ce Chili si symbolique pour les hommes de gauche de ma génération (mon engagement s’est cristallisé la nuit de la prise de la Moneda).
C’est dire si Richard (… et Véronique, difficile de les séparer ces deux-là!) va nous manquer.
Aussi, depuis quelques semaines, les petites fêtes se succèdent pour souhaiter bon vent aux deux aventuriers. Hier c’était au « Patoch’s family » où, dans une ambiance chargée d’émotion, un jumelage Santiago-Cyrille Besset été évoqué…
Très contente pour Richard qui mérite tellement cette promotion. Mais m…, qu’est-ce qu’il va nous manquer !
Mon pote Richard tu vas nous manquer tu vas me manquer. Ton amitié exigeante nos engueulades fraternelles ton voisinage rassurant ta participation tellement précieuse à mon aventure théâtrale comment combler ce vide…..Bonne route mon ami
Bonne route à vous deux et courage à toi Richard dans cette nouvelle entreprise. Tes lumières vont bien nous manquer ! À très bientôt l’ami.
Richard et Véro, vous me manquerez beaucoup! Salut l’ami fidèle et toujours disponible. Ta gentillesse est ta principale qualité … Mais ce n’est qu’un au revoir, j’espère. Bon vent et plein de bonheur pour vous deux ! ❤
Veronique j’espère que tu vas garder ton sourire même quand Richard perdra son calme devant la bureaucratie chilienne….Profites bien de cette nouvelle aventure. bises
Merci mes amis pour ces preuves d’amitiés. Mais bon, pour l’instant je suis à Paris. On va tenter demain matin avec un fonctionnaire du Ministère De l’Education Nationale de faire pression auprès de l’Ambassade du Chili de nous délivrer enfin nos visas.
Vous croyez qu’ils me connaissent déjà là bas ?
il ne vaut mieux pas Ricardo sinon tu n’auras jamais ton visa …
Ça y est PM. Ce matin, avec une recommandation du ministère et le nom de quelqu’un qui m’attendait à l’ambassade du Chili, tout à été réglé comme par magie. Fini les tracasseries administratives. 0 document demandé, sauf les précieux passeports bien sûr que je dois récupérer ce soir avec les sésames tamponnés. C’est chouette la vie… En attendant je vais trainer à Matignon. Il s’y passe des choses ce matin….
Il va regretter les bons pan bagnat de Tintin ce con
C’est vrai. Bises ami Sami.
» Où étais-tu alors ? Et parmi quelles gens ? Quels mots prononçais-tu ? Pourquoi peut me venir tout l’amour d’un seul coup lorsque je me sens triste et te connais lointaine ? » Pablo NERUDA ( Vingt poèmes d’amour et une chanson désespérée. )
Merci Henri pour ce moment de poésie. Grâce à vous j’ai découvert que la culture chilienne était très riche. J’ai tout à apprendre. C’est chouette !
Un seul être vous manque et tout est dépeuplé…. On doit se voir encore avant que toi et Véro, vous nous abandonniez !
Oui Paul. On fête notre départ. Mais on fêtera aussi l’arrivée de Lucas !
Ce départ me fait chilier….
Buena suerte por los dos!
Muchas gracias.
Je suis bien content pour vous que tout s’arrange ainsi ! Vive le Chili ….con carne !
Donc à 17h un fonctionnaire de l’ambassade chilienne m’a remis les passeports avec toutes les déférences dues à un expatrié mandaté par le gouvernement français. Et fait inattendu le fonctionnaire de gauche sic était un Macroniste convaincu et m’a vanté pendant une bonne demi-heure les bienfaits de la sociale démocratie. Je n’avais plus un fonctionnaire chilien devant moi, mais Bernard G, mais en pire parce que en plus d’un fort accent chilien qui m’obligeait à me concentrer, je n’ai pas pu en placer une. Je me suis dit que j’allais être bien peu dépaysé….
Bonne chance pour votre nouvelle vie, on vous aime et vous embrasse
Merci beaucoup Isabelle. Bises.