Il y a quatre ans à Denver, nous nous étions recueillis devant le mémorial de la tuerie du lycée Colombine où, en 1999, 13 élèves avaient été tués par deux adolescents armés d’un véritable arsenal (Voir « Never forgotten Colombine« , billet du 13 août 2014). Deux ans auparavant, nous avions fait de même à Milwaukee dans le Wisconsin devant le Temple indien quelques heures après l’assassinat de 6 fidèles par un néo-nazi muni d’armes de combat (Voir « Sikh Temple shooting« , billet du 8 août 2012). Lors de nos derniers séjours à New York en passant sur Times Square, nous nous souvenions toujours du bandeau électronique qui comptait tragiquement dans les années 1980 en temps réel les milliers de victimes d’armes à feu aux USA. Dans les années 2000, on avait préféré faire disparaître le thermomètre plutôt que la cause de la fièvre.
Aussi, c’est avec émotion et presque incrédulité que j’ai vu à la télévision la petite-fille de Martin Luther King faire devant 800 000 manifestants, à Washington, comme son grand-père, un rêve. Le sien, c’est celui que partage la jeunesse américaine : un avenir sans armes. Ainsi, la tuerie de Parkland aura déclenché cette vague en faveur d’un avenir meilleur.
Un mouvement qui peut réussir là où Barak Obama, malgré une forte volonté politique, avait échoué. Un mouvement qui nous fait aimer cette Amérique qui est capable, au nom de la liberté, de vaincre ses pires démons. Oui ! Vive la jeunesse américaine !
Et vive la jeunesse Française qui depuis l’automne se révolte(dans un silence médiatique et politique inquiétant contre la nouvelle loi sur l’entrée à l’université pas encore adoptée définitivement au parlement mais néanmoins mise en application. On peut commencer à s’inquiéter !
J’aime bien ton article sur la jeunesse américaine