Si nous avons effectivement cassé la croûte avec Gregory Peck (voir mon récent billet du 1er août 2019), nous n’oublions pas que la véritable star de cinéma de la famille est Thérèse, ma belle-mère. Dans un billet du 23 décembre 2018, je vous ai tout expliqué de sa participation modeste mais intense dans Le soleil a toujours raison tourné en 1942 dans les studios de la Victorine avec Tino Rossi, Pierre Brasseur et Charles Vanel.
Un an plus tard, elle est à nouveau embauchée par les studios niçois pour une oeuvre réalisée par le grand Marc Allegret, dialoguée par l’immense Marcel Achard. Et si le scénario est suffisamment niais pour franchir sans encombre la censure de Vichy, la distribution est une véritable piste aux étoiles : Gérard Philipe (dont c’est la première apparition à l’écran… on peut donc dire qu’à l’époque malgré ses 17 ans, Thérèse était plus expérimentée que lui ! ), Bernard Blier, Louis Jourdan (que quelques mois plus tard Édith, ma mère, croisera dans les chantiers de jeunesse établis à Cruzille, son village), Odette Joyeux et Danièle Delorme.
On peut retrouver Thérèse au début du film dans une scène… de métro parisien aux côtes de Bernard Blier. Grâce au cachet ainsi gagné de haute lutte, celle qui deviendra ma belle-mère put s’acheter ainsi une magnifique bicyclette.
Mais tout est bien mais ne finit pas bien : la semaine dernière j’ai visité au Palais Masséna l’exposition consacrée aux 100 ans de la Victorine : vous n’allez pas me croire aucune salle de l’expo n’a été consacré à Thérèse… Quelle injustice !
Le blog de Patrick Mottard 