Par deux fois nous avons séjourné à Kiev, cette métropole ukrainienne si importante dans l’histoire de la culture russophone.
La première fois, l’Ukraine faisait encore partie de l’URSS même si elle avait (incongruité aujourd’hui oubliée) un siège à l’ONU. Kiev était une belle ville communiste de chez communiste – nous étions dans les années 80 – avec ses slogans de propagande et ses uniformes omniprésents. Une ville qui avait aussi, comme c’était souvent le cas dans l’Est communiste, des poches de douceur de vivre étonnantes. Ainsi cette journée… à la plage sur les bords du Dniepr en compagnie d’une sympathique famille de rencontre (voir photo ci-dessus).
La deuxième fois, en 2006, il s’agit de partager les émotions démocratiques de la révolution Orange qui depuis quelques mois voulait arrimer définitivement le pays à l’Europe. Magniques souvenirs de Maïden, l’immense place de l’Indépendance, véritable agora qui évoquait, pour nous, Sofia et sa révolution bleue quinze ans auparavant. Même si, ici, l’orange c’était substitué au bleu (voir photos ci-dessous). Les couleurs étaient différentes mais la ferveur démocratique et européenne était la même.




