Même si l’expression est une marque déposée de la compagnie « Une petite voix m’a dit », le théâtre de l’Eau Vive à l’instar de Monsieur Jourdain a fait sa « Rentrée spectaculaire ». L’occasion de rendre hommage à Fabienne Colson, sa directrice, qui permet à ce lieu emblématique du théâtre niçois (l’ex-Alphabet d’Henri Legendre) tout simplement de vivre. Avec encore une fois cette programmation éclectique qui est l’ADN de la maison.
Vendredi c’est donc une Fabienne survitaminée qui a passé en revue avec la complicité des intéressés les spectacles programmés pour la première partie de la saison. Pour ma part, j’ai relevé bien sûr le retour de mes frères les Affranchis avec leur inénarrable Fil à la patte (26-29 septembre) en attendant leur Misanthrope au printemps. Egalement une prometteuse création de l’Eau Vive, La voix humaine de Cocteau, avec une mise en scène de Simon Eine de la Comédie Française.
Au cours de la soirée, j’ai eu le plaisir de monter sur scène pour présenter en avant première La caresse de Marlène qui sera jouée fin janvier. Pour ce baptème du feu, j’étais accompagné de deux comédiens appartenant à la future distribution : Jean-Christophe Vecchi et Christophe Compain, deux vétérans de ce que Didier Veschi appelle « le théâtre mottardien » dans ses délires d’avant spectacle.
Mais en attendant la première de ma septième pièce, le théâtre de l’Eau Vive, toujours aussi boulimique d’émotions, aura programmé une quinzaine de spectacles. Coup d’envoi : le 20 septembre avec L’hiver sous la table de Roland Topor par la compagnie au nom mystérieux : le collectif du tram/le mixeur.