Ce dimanche, c’était la 9e représentation de mon avant dernière pièce La caresse de Marlène, la première depuis la pandémie. Elle a été joué dans la très belle salle rénovée du Théâtre de la Cité (c’était la troisième fois qu’une de mes pièces était invitée par l’équipe de Thierry Surace).
Avec l’adjonction d’une séquence supplémentaire (en référence aux guerres d’ex-Yougoslavie) et d’une chanteuse, c’est une version bis que Fabienne Colson a su adapter en des temps records pour une salle beaucoup plus vaste (250 places) que L’eau Vive avec il est vrai le concours de notre chorégraphe préférée Marie-Pierre Génovèse et du régisseur maison, mon voisin d’immeuble Gaspard. Le résultat fut à la mesure de ses efforts avec un succès appréciable dans une salle bien remplie (tendance d’un retour du public dans les salles déjà vérifiée en janvier avec les huit belles salles de l’Eau Vive pour La Facel Vega et le Ruhl) qui a suivi le spectacle avec une incroyable qualité d’écoute.
Les « historiques » : Richard Zanca et Christophe Compain en Gaëtan, Sabrina Paillé en Marlène, Sophie Vecchi en Anne, Jean-Christophe Vecchi en ami et en père, Émilie Boudet en Sonia la Brésilienne, Valérie L’Héritier en employée de pompes funèbres, Michel Ausseil en syndicaliste et en voisin, Chantal Galmiche en mère, furent une fois de plus excellents. Mais nous avions deux nouveaux avec François Lahaye, émouvant dans le rôle de Malik le bosniaque, et Laurie une chanteuse de talent (notamment dans la dernière séquence où elle interprète Unchained melody, frissons garantis) qui se sont remarquablement unis à l’ensemble.
A l’arrivée les commentaires de l’ensemble du public et parmi eux des professionnels de la scène niçoise furent enthousiastes. Ceux de Noëlle Perna par exemple.
Il semble donc peu probable que le spectacle en reste là lors de cette année 2022 même si on peut estimer à environ 600 les spectateurs qui ont déjà vu La Caresse : affaire à suivre.





